Rémy Masson tué par Jean-Pierre Richard, « le vampire de Nanterre » le 3 octobre 2004 à Nanterre.
Circonstances
L’homme avait planté sa lame crantée dans la gorge du passant jusqu’aux vertèbres, avant lui trancher la langue et la tempe pour boire son sang.
La nuit du drame, Rémy a le malheur de croiser Jean-Pierre. Sans raison, le meurtrier se jette sur sa victime, lui plante un couteau dans la gorge. Après son geste fatal, il aurait léché le sang de sa victime. Jean-Pierre Richard, dit l’Américain, avait été arrêté dès le lendemain. En octobre dernier, quatre ans après le drame et une série d’expertises psychiatriques, « le vampire » a bénéficié d’un non-lieu parce que son « discernement » était « aboli » au moment des faits.
Lorsque la famille de Rémy a reçu cette « ordonnance de non-lieu », ce fut la consternation et l’incompréhension. « Je voulais qu’il soit condamné. Mais maintenant, j’ai compris que c’est impossible de le juger. Le plus important pour moi, c’est de savoir qu’il restera enfermé toute sa vie. Ce qu’il a fait à mon petit-fils est trop horrible », commentait Yvette, la grand-mère de la victime, hier soir. En mai 2021 il s’était échappé 5 jours de l’hôpital psychiatrique et avait été retrouvé dans un hôtel parisien.