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John Dowling était tué par Ali R.

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French Lives Matter

Résumé

5 décembre 2018

Victime(s) : John Dowling
Auteur(s) : Ali R.

John Dowling était tué par Ali R. à #LaDéfense à #Paris le 5 décembre 2018.

Le ressortissant pakistanais avait poignardé son professeur anglais au visage pour avoir montré des caricatures de Mahomet.

Déclaré irresponsable, non jugé.

Circonstances

Ali R., étudiant pakistanais de 37 ans n’avait pas validé sa première année d’étude de gestion à l’EMLV du Pôle Universitaire Leonard de Vinci (La Défense). Il n’avait pas renouvelé non plus son titre de séjour et se trouvait en situation irrégulière en France depuis plus d’un an. Attribuant son échec à l’établissement, et plus que d’autres, au professeur d’anglais qu’il tenait pour responsable de ses déboires, il revenait inlassablement se plaindre et manifester sa rancoeur. Ce comportement obsessionnel avait abouti en une interdiction d’accès au campus mais on l’apercevait souvent dans les alentours. Son attitude, jugée “étrange” et inadaptée, surtout envers les femmes, suscitait plus d’agacement que d’inquiétude. Pourtant, depuis quelques jours, il affichait sur sa page Facebook des messages très religieux et de détestation des juifs. John Dowling, professeur irlandais de 66 ans, apprécié de tous pour sa gentillesse, avait accepté une discussion avec l’ancien étudiant, alors qu’il sortait déjeuner sur le parvis. Ali R., qui l’avait abordé calmement sur la place Mona Lisa, l’a alors poignardé avec un couteau de cuisine acheté le matin même. Frappé une quinzaine de fois au visage, au cou et au thorax, pour un total de 23 plaies, John Dowling est mort dans les bras d’un étudiant venu courageusement le secourir. Le coupable, immédiatement appréhendé par les témoins et les gardes qui avaient assisté à la scène sur les caméras de surveillance, déclara le lendemain n’éprouver aucun remord et au contraire se sentir soulagé par son acte. Il justifia son meurtre en considérant le professeur comme “contre l’islam” parce qu’il aurait présenté en cours un dessin injurieux pour le prophète. Mais aucun étudiant, aucun membre du personnel n’ont pu valider un tel “incident” et ont témoigné au contraire de l’esprit tolérant et débonnaire de l’enseignant.

En dépit de ses récriminations religieuses et nationalistes, et du calme avec lequel il avait préparé et mené cet assassinat, Ali R. n’a pas été condamné. Il avait réclamé un avocat musulman et “pas une femme”, pour son procès, qui n’a pas eu lieu. En effet, deux ans et demi après les faits, le juge a saisi la chambre d’instruction de la Cour d’Appel de Versailles pour faire constater l’irresponsabilité pénale du meurtrier. Le diagnostic de deux collèges d’experts avait conclu qu’Ali R. souffrait d’une «psychose paranoïaque avec une thématique persécutive ». Finira-t-il ses jours en hôpital psychiatrique ? Les magistrats ont ordonné son hospitalisation sous contrainte assortie de mesures de sûreté, notamment l’interdiction de paraître à Courbevoie et une interdiction de détenir des armes.

Sources

Le Figaro

20Minutes

(Merci à Soizick)